Combien de fois faire l’amour en islam selon la sunna et les savants ?

Entre pudeur, invocations et engagement : l’intimité dans l’islam avant et après le mariage

La période des fiançailles : entre promesse et retenue

Dans l’islam, la période des fiançailles (al-khitbah) n’est pas un mariage. Elle marque une intention, un projet. Mais les règles de la pudeur et de la distance sont toujours valables.

Il n’est donc pas permis d’avoir de relation intime ou de rapports sexuels durant cette période, même en cas d’engagement officiel, tant que le mariage islamique (nikah) n’a pas été célébré.

Et si le désir monte pendant les fiançailles ?

L’islam comprend la force du désir. Il ne l’ignore pas, il le canalise.

Voici quelques invocations recommandées dans les moments de tension intérieure :

• « Allahumma ihfaz qalbi wa basari. » – Ô Allah, protège mon cœur et mon regard.
• « Allahumma la taj’al fitnati fi dini. » – Ne fais pas de mon désir une épreuve dans ma foi.

Et l’effet de ces invocations ? Apaisement. Clarté. Patience. Par la volonté d’Allah.

L’intimité conjugale : un droit, un lien sacré

Une fois mariés, les époux vivent leur intimité conjugale sous la protection de Dieu.

Un hadith authentique rapporte que le Prophète Muhammad ﷺ disait :

« Et dans l’union de l’un de vous avec son épouse, il y a une aumône. »

L’acte d’amour devient un moment d’adoration quand il est vécu dans la bienveillance, la tendresse et la pudeur islamique.

Et les enfants dans tout ça ?

Quand il y a un enfant à la maison, l’intimité doit se faire discrètement. Préserver l’innocence et l’équilibre des petits, c’est aussi un acte de foi.

Les couples sont invités à respecter les temps, les espaces, et à éduquer par l’exemple, sans choquer ni éveiller des curiosités prématurées.

Islam et pornographie : une dérive à éviter

L’islam sur le sujet du porno est sans ambiguïté : regarder des vidéos explicites est interdit.

Pourquoi ? Car cela dénature la relation intime, crée des attentes irréalistes, et abîme la connexion réelle entre époux.

Le plaisir existe dans l’islam, mais il se cultive dans le respect, et non dans l’imitation de ce qui est haram.

Et après l’amour ? Les grandes ablutions

Après un rapport sexuel, les deux époux doivent faire le bain rituel (ghusl) pour pouvoir prier ou lire le Coran.

Ce moment n’est pas qu’un nettoyage. C’est une reconnexion spirituelle. Un retour à l’état de pureté devant Allah.

Si les choses se compliquent…

Dans certains cas, des tensions apparaissent. Manque de désir, distance, incompréhensions…

L’islam reconnaît cela. Et si la situation devient trop pesante, le droit du divorce existe comme ultime recours, encadré, réfléchi.

Mais avant cela, on recommande la médiation, la patience, les conseils d’un imam ou d’un savant bienveillant.

L’intimité conjugale dans l’islam, c’est un jardin à cultiver, avec patience, pudeur et amour. Et si parfois les mots manquent, il reste toujours la possibilité de dire : « Grâce à tes mots, j’ai compris ce que je n’osais demander. »

• Le rapport anal, considéré comme un grand péché.
• Avoir des rapports sexuels pendant les menstrues.
• Tout acte sexuel hors du mariage islamique.
• La pornographie ou la masturbation excessive, qui nuisent à la pureté du cœur.
• Le rapport non consenti, qui va à l’encontre de la satisfaction mutuelle.

Comme le dit un hadith rapporté par Abu Basîr, le Prophète Muhammad ﷺ rappelait souvent que l’intimité conjugale doit se faire « avec douceur et pudeur, comme un champ que l’on cultive avec soin ».

Combien de fois faire l’amour en islam par semaine?

L’islam sur le rapport sexuel n’impose pas de fréquence exacte.
Le Coran et les hadiths recommandent la régularité, selon les besoins du mari et de la femme.
Certains savants disent que deux à trois fois par semaine est une bonne moyenne pour les couples mariés, mais cela dépend de chaque foyer.

Le plus important : l’écoute, le respect et la tendresse.

Est-il permis d’embrasser les parties intimes en islam ?

Il n’existe aucun texte clair interdisant cela entre époux, tant que cela reste dans le cadre du halal et du respect mutuel.
De nombreux savants autorisent les préliminaires variés, tant qu’ils n’impliquent pas une pratique interdite (comme le rapport anal) et que les deux partenaires y consentent.

Quel jour est-il recommandé de faire l’amour en islam ?

Certains hadiths évoquent des jours recommandés (comme le jeudi soir ou vendredi avant la prière), mais ce ne sont pas des obligations.
Le plus important est que cela se fasse dans le calme, avec l’intention sincère de renforcer le lien conjugal.

Quelles sont les pratiques sexuelles interdites en islam ?

Dans l’islam, la sexualité est vécue comme une miséricorde, un acte d’amour entre époux mariés. Mais certaines limites sont posées avec clarté, pour préserver la dignité, l’équilibre et la pudeur.

Voici les principales pratiques interdites (haram) :

• Le rapport anal, clairement interdit par les hadiths et les savants.
• Les rapports pendant les menstruations, interdits par un verset du Coran.
• L’intimité hors mariage : toute relation sexuelle en dehors du cadre du nikah est haram.
• La contrainte ou l’absence de consentement : l’épouse ou le mari ne sont pas des objets. Le respect mutuel est fondamental.
• L’exposition à la pornographie ou la reproduction de pratiques dégradantes ou violentes : cela éloigne du lien spirituel que doit être l’intimité.
• L’imitation de pratiques illicites vues hors cadre islamique (films, pratiques importées) qui contredisent la pudeur ou la dignité.

Le Prophète Muhammad ﷺ disait :

« Le meilleur d’entre vous est celui qui est le meilleur envers sa femme. »

 

La sexualité, dans l’islam, n’est pas taboue. Elle est un lieu de tendresse, de satisfaction mutuelle, de protection.

Les interdictions ne sont pas là pour punir, mais pour élever l’amour à sa juste valeur : celle du respect, du cadre et de la paix intérieure.

Combien de temps un homme ou une femme peut-il rester sans rapport en islam ?

Dans le droit islamique, il est recommandé de ne pas priver son époux ou son épouse trop longtemps, sans excuse valable (maladie, voyage, deuil, etc.).
Certains juristes parlent d’un délai de 4 mois maximum pour un époux absent, au-delà duquel la femme peut demander un divorce.

Y a-t-il un lien entre absence de rapport et divorce ?

Oui. En cas d’absence de rapport sexuel pendant plus de 3 mois sans raison valable, la femme musulmane peut invoquer une souffrance et demander la séparation.
L’islam l’intimité conjugale est centrale, car elle participe à la paix du couple.

Comment faire l’amour en islam ?

Avec respect, pudeur et douceur.
Le rapport sexuel débute souvent par des préliminaires, des mots tendres, des gestes attentionnés.
Le Prophète ﷺ a recommandé de ne pas aborder sa femme « comme une bête », mais avec amour.
L’islam sur le rapport sexuel valorise la tendresse, la communication, et l’adoration dans la nuit même dans l’intimité.

Comment satisfaire son mari au lit selon l’islam ?

En étant présente, tendre, et à l’écoute.
Mais aussi en exprimant ses propres besoins, car l’épouse a autant de droits que le mari dans l’acte d’amour.
L’intimité est un échange, pas une obligation unilatérale.

Comment calmer ses envies de faire l’amour en islam ?

Si la personne n’est pas mariée ou ne peut pas avoir de rapports, voici ce que conseillent les savants :

• Jeûner : comme le dit un hadith, « le jeûne est un bouclier contre le désir ».
• Multiplier les actes d’adoration : prière, invocation, lecture du Coran.
• Éviter les stimuli : films, images, musique qui provoquent l’envie.
• Faire du sport ou rester occupé par des activités bénéfiques.

Et après un deuil, peut-on reprendre l’intimité ?

Oui, après la période de deuil canonique (en général 4 mois et 10 jours pour une veuve), si la personne se remarie ou était déjà mariée.
Dans ce cas, il n’y a pas d’interdit, tant que les deux partenaires se sentent prêts.
L’islam respecte aussi les émotions humaines : tout se fait en douceur, avec bienveillance.

🕊️ 3 mois sans rapport sexuel : le divorce est-il justifié en islam ?

Dans l’islam, la relation intime entre un mari et sa femme ne se limite pas à l’acte d’amour : elle est un lien sacré, un droit et une responsabilité des deux époux.

Selon plusieurs juristes musulmans, si un époux s’abstient volontairement de tout rapport sexuel avec sa femme pendant une période prolongée sans raison valable, cela peut être une cause légitime de divorce. Le seuil retenu est souvent de 4 mois, comme en témoigne le verset :

« Ceux qui font un serment d'abstinence vis-à-vis de leurs femmes ont un délai de quatre mois. S'ils reviennent (à de meilleurs sentiments), alors Allah est Pardonneur et Miséricordieux. »
(Coran, sourate 2, verset 226)

Et pour une femme qui refuse tout rapport ?

Le mari a aussi des droits, mais l’obligation en islam d’entretenir une intimité conjugale s’accompagne de respect mutuel. Refuser tout rapport sexuel pendant plusieurs mois, sans raison reconnue (maladie, trauma, etc.), peut être source de tension, voire de rupture.

Cependant, toute demande de séparation doit être précédée de dialogue, médiation et compréhension, comme l’enseignait le Prophète Muhammad ﷺ.

Les positions haram dans la sexualité en islam ?

Le rapport sexuel est autorisé sous plusieurs formes, tant qu’il se fait avec satisfaction mutuelle, pudeur et sans nuire à l'autre.

Les positions sexuelles interdites ou haram sont :

• Le rapport anal (considéré comme grand péché).
• Le rapport pendant les menstrues de la femme.
• Toute forme de contrainte ou de rapport non consenti.

Le Prophète ﷺ a décrit l’intimité comme un **champ de labour**, image respectueuse qui souligne la **liberté dans la douceur**, et non dans l’excès ou la violence.

Et les préliminaires ?

Les préliminaires sont recommandés et même valorisés dans la sexualité en islam.
Le Prophète Muhammad ﷺ a rappelé à plusieurs reprises dans les hadiths que l’homme ne devait pas s’approcher de sa femme « comme une bête », mais avec tendresse, parole douce, et affection.

Si un couple reste 3 mois sans rapport, que faire ?

Avant de parler de divorce, l’islam sur le rapport sexuel recommande de :

• Dialoguer avec pudeur, en exprimant ses ressentis sans blâme.
• Consulter un imam ou un médiateur de confiance.
• Identifier la cause : fatigue, rancune, santé, manque de connexion ?

Rester 3 mois sans intimité conjugale peut arriver, mais ce n’est pas automatiquement une cause de séparation. Ce qui compte, c’est la volonté des deux de reconstruire le lien, dans la miséricorde de Dieu et la protection d’Allah.

L’acte d’amour en islam : un lien protégé sous le regard de Dieu

Dans l’islam, l’acte d’amour n’est ni un tabou, ni un simple instinct. Il est un acte sacré entre deux êtres unis par le mariage, placés sous la protection de Dieu.

Comme le rappelle un hadith rapporté par Muslim :

« Et dans le rapport sexuel de l’un de vous, il y a une aumône. »

Le rapport sexuel entre couples mariés est un droit et une responsabilité. Il est aussi un moment de miséricorde divine — une offrande intime, partagée dans le respect, la pudeur, et la tendresse.

Une relation intime dans le cadre du mariage

L’islam sur la relation intime est clair : elle doit avoir lieu entre couples mariés, dans le respect des limites, mais aussi dans la recherche du bien-être de l’autre.

Le Prophète Muhammad ﷺ conseillait la douceur, la parole tendre, et la patience.
Il n’y a pas de honte à poser des questions sur le rapport, ni à chercher une réponse éclairée auprès des savants.

Le bain rituel après l’amour

Après un rapport sexuel, les deux époux doivent faire un bain rituel (ghusl) avant de pouvoir prier ou lire le Coran. Ce geste est à la fois hygiène du corps et purification de l’âme.

Ce n’est pas une contrainte, mais une continuité de l’acte d’amour dans une logique de pureté et de connexion à Allah.

La parole des savants

On rapporte que l’imam Sâdiq, issu de la lignée du Prophète ﷺ, disait :

« Celui qui aime pour Dieu, agit dans l’intimité avec douceur, fait preuve de patience dans l’amour, celui-là vit son mariage comme un jardin de lumière. »

Ce regard doux porté sur la sexualité en islam est trop souvent oublié. Et pourtant, il existe, dans les textes et dans les cœurs.

Le couple sous la protection divine

Un couple marié, dans la tradition islamique, est protégé par Dieu. Le rapport sexuel devient alors une expression d’, une extension du cœur, un échange d’intentions sincères.

Comme l’évoque souvent l’imam Al-Ghazali : « La relation intime est un miroir de l’adoration quand elle est vécue dans le respect de soi et de l’autre. »

Poser une question sur le rapport ne diminue pas la pudeur. Chercher une réponse n’affaiblit pas la foi. Au contraire, cela nourrit une vie spirituelle qui respire avec le corps, l’esprit… et l’acte d’amour.

Note finale

Dans les traditions islamiques, le rapport sexuel est un acte de charité, un échange spirituel, pas un simple devoir. Si la distance s’installe, le silence devient plus dur que le manque.

Alors, que vous soyez femme ou homme, n’ayez pas honte de poser des questions. L’islam a des réponses pour les cœurs sincères, et jamais dans le jugement.

FAQ : l’intimité conjugale en islam, sans tabou ni gêne

📌 Est-ce qu’il y a un nombre minimum recommandé par semaine ?

Non, il n’y a pas de chiffre imposé. Certains savants évoquent 2 à 3 fois par semaine, selon les besoins du couple. Mais le plus important, c’est l’écoute mutuelle.

📌 Et si mon mari veut tous les jours, que dit l’islam ?

Dans l’islam, la relation intime doit rester équilibrée. S’il y a désaccord, le dialogue passe avant tout. La tendresse ne se compte pas, elle s’ajuste.

📌 Est-ce haram de ne pas avoir envie pendant un moment ?

Non. L’envie fluctue. La fatigue, le stress, les cycles… tout cela influence le désir. L’islam prend en compte le contexte, toujours.

📌 Et si on reste plusieurs semaines sans rapport, est-ce un péché ?

Ce n’est pas un péché automatique. Mais si l’un souffre du manque, il est recommandé de se reconnecter. L’intimité conjugale fait partie de la vie du couple.

📌 Est-ce que le Prophète ﷺ a donné une fréquence ?

Non, mais des hadiths montrent qu’il était attentionné envers ses épouses. Ce n’est pas une question de quantité, mais de qualité, de respect et d’affection.

📌 Est-ce haram de faire l’amour plusieurs fois dans la même journée ?

Pas du tout. Tant que c’est dans le cadre du mariage et avec satisfaction mutuelle, il n’y a aucun mal. Après chaque rapport, il faut simplement refaire le bain rituel (ghusl) si on veut prier.

📌 Et si l’un des deux évite l’autre sans raison ?

Le droit du conjoint ne doit pas être négligé. Si le refus est injustifié et répété, cela peut créer de la frustration. Le Prophète ﷺ encourageait le dialogue avant le reproche.

📌 Peut-on parler librement de ses désirs dans le couple ?

Oui. L’islam n’interdit pas la parole intime entre époux. Au contraire, se parler avec pudeur et tendresse est recommandé.

📌 Et si on est trop fatigués, trop stressés ?

C’est humain. Le rapport sexuel n’est pas une obligation mécanique. L’amour, dans l’islam, se vit aussi dans les silences et les attentions.

📌 Est-ce normal que la fréquence change avec le temps ?

Bien sûr. Le couple évolue. Parfois très actifs, parfois plus posés… Le rythme intime suit la vie. Le respect, lui, doit rester constant.

Conclusion 

Dans l’islam, la sexualité n’est pas un tabou, mais un don d’Allah, à vivre dans le cadre du mariage, avec amour, respect, pudeur.
Elle est un acte d’, une source de miséricorde de Dieu quand elle est vécue avec sincérité.

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✒️ Note de l’autrice – Khadija :
Ce texte a été rédigé avec respect, pudeur et amour de la transmission. Il est le fruit d’années d’écoute, de lectures et de questionnements sincères. Je prie pour que chaque couple trouve dans sa relation une source de miséricorde, de paix, et de proximité avec Allah.

📌 Disclaimer :
Ce contenu est informatif et basé sur des références religieuses connues. Il ne remplace pas l’avis d’un imam ou d’un savant de confiance si vous avez des cas personnels ou des doutes spécifiques. Chaque situation mérite écoute, nuance et bienveillance.