Comment j'ai guéri des TOC : Mon parcours et les solutions efficaces
Imaginez. Un matin, vous vous réveillez et tout va bien. Vous êtes prêt pour la journée, le ciel est bleu, et puis... vos TOCs s'invitent à la fête. Ces petites habitudes tenaces. Comme des invités qui s'accrochent à la dernière part de gâteau. Vous savez, cette petite voix qui dit : "Reviens, revérifie la porte une quatrième fois." Ou pire, cette sensation que, si vous ne le faites pas, quelque chose de terrible va arriver. Fun, non ?
Mais laissez-moi vous raconter une histoire. Une histoire qui finit bien. Celle de ma guérison des TOCs. Oui, j'ai dit guérison. Comme dans les films où le héros triomphe après une longue bataille. Sauf que là, pas de dragons, mais des pensées récurrentes et des rituels à n'en plus finir. Prêt pour un voyage au cœur des habitudes bizarres ? Allez, on y va !
Quand tout a commencé
Alors, comment ça a débuté ? Pour moi, c'était un peu comme une petite graine. Je ne m'en rendais même pas compte au début. Un petit tic par-ci, un autre par-là. Rien de bien méchant. Puis, doucement mais sûrement, ça s'est installé. Je devais toucher le bord de la table avec mes doigts trois fois avant de partir. Pourquoi ? Aucune idée. Mais c'était devenu un rituel. Et comme dans tout rituel, impossible de l’ignorer.
Et vous savez ce qu'il y a de pire avec les TOCs ? Ce n’est pas vraiment l'action elle-même. C'est la peur qui les accompagne. Ce sentiment diffus, un peu comme une alarme dans votre tête. "Si tu ne fais pas ça, quelque chose va mal se passer". Franchement, pas très sympa comme pensée. Un peu comme ce collègue qui insiste pour raconter des blagues pas drôles... tout le temps. Sauf que là, il est dans votre tête.
L’apogée du chaos
Bon, je vais être honnête. Il y a eu des moments où ça devenait insupportable. J’enchaînais les rituels sans vraiment comprendre pourquoi. La lumière ? Vérifiée. Encore. Et encore. J'avais presque l'impression d’être une gardienne de phare, à surveiller chaque interrupteur, chaque serrure, chaque détail insignifiant. Mon cerveau était devenu une sorte de gardien du temple, et croyez-moi, ce temple n'était pas tranquille.
Ce qui est fou, c’est que même si vous savez que c’est irrationnel, vous le faites quand même. Pourquoi ? Parce que c’est plus facile que de lutter contre. C’est comme essayer de résister à une énorme vague. Parfois, c’est plus simple de se laisser emporter. Sauf que, à force, on finit sous l’eau, complètement submergé.
Le déclic : le jour où tout a changé
Un jour, j’ai eu un déclic. Comme une lumière qui s’allume soudainement. J’étais là, en train de vérifier pour la quatrième fois la porte (oui, la quatrième). Et je me suis dit : "Mais pourquoi je fais ça ?". Je savais que la porte était bien fermée. Pourtant, mon cerveau me disait le contraire. C'était un peu comme un logiciel défectueux qui ne cesse de vous envoyer des notifications pour rien.
À ce moment précis, j’ai décidé d’arrêter. Je ne parle pas d’un grand changement du jour au lendemain, mais d’une petite décision, un pas après l’autre. Une sorte de rebellion intérieure contre cette petite voix qui me dictait mes faits et gestes. Ça n’a pas été facile. Pas du tout. Mais c’était un début. Comme un lever de soleil après une nuit interminable.
L’aide extérieure : Parce que non, on n’est pas Superman
Il faut être réaliste. Vous pouvez avoir une volonté de fer, mais parfois, il faut un coup de pouce. Un peu comme si vous décidiez de grimper l’Everest sans guide. Vous avez peut-être l’équipement, mais vous aurez besoin d’aide à un moment ou à un autre. Pour moi, cet "équipement" supplémentaire, ça a été la thérapie.
Oui, je sais. On se dit parfois qu’on peut tout gérer seul. Mais non. Ce n’est pas une faiblesse de demander de l’aide. En fait, c’est même une force. Pour moi, la thérapie cognitivo-comportementale a été une révélation. On apprend à déjouer ces rituels. À les voir pour ce qu'ils sont : des habitudes ancrées, mais pas des vérités. Vous êtes aux commandes, pas votre cerveau capricieux.
C’est un peu comme jouer à un jeu vidéo et découvrir le cheat code. Vous comprenez que ces pensées ne sont que des illusions, des glitchs dans votre système. Elles ne sont pas la réalité. Elles ne définissent pas qui vous êtes.
Se mettre au défi : une petite victoire chaque jour
Ce qui a vraiment changé la donne pour moi, c’était de me mettre au défi chaque jour. Des petits pas, mais des pas quand même. Je décidais de ne pas vérifier la lumière une deuxième fois. Résultat ? Rien de catastrophique ne s’est produit. Mon cerveau a pris du temps pour s’y faire, mais il a fini par comprendre. C’est un peu comme rééduquer un chien qui tire sur sa laisse. Il faut de la patience, mais ça marche.
Chaque jour, c’était un nouveau défi. Et à chaque fois que je réussissais, c’était une petite victoire. Imaginez un grand tableau où vous cochez des cases chaque fois que vous résistez à un TOC. À la fin, vous regardez en arrière et vous voyez toutes ces cases cochées. C’est plutôt satisfaisant, non ?
Accepter que les TOCs ne sont pas "nous"
Je crois que l’une des plus grandes leçons que j’ai apprises, c’est que les TOCs ne me définissent pas.
Vous n’êtes pas "une personne avec des TOCs". Vous êtes bien plus que ça. Ça ne vous définit pas. C’est juste une phase, une étape, un défi à relever. Et franchement, après tout ce temps, je peux vous dire que c’est libérateur de penser comme ça.
L’importance de rire de soi
Si je devais vous donner un conseil, ce serait celui-ci : rire de soi. Oui, vous avez bien lu. Parce que parfois, la vie est un peu trop sérieuse, et rire de ses TOCs, c’est leur enlever leur pouvoir. Un peu comme un ballon qui se dégonfle. Plus vous riez de vos petites habitudes étranges, plus elles vous semblent ridicules. Et devinez quoi ? Elles perdent de leur importance.
Je me souviens d’un jour où j’ai réalisé que je touchais chaque poignée de porte trois fois avant de sortir. Une amie m’a regardé en riant : "Mais tu joues à cache-cache avec toi-même ou quoi ?" Et là, j’ai éclaté de rire aussi. Parce que oui, c’était absurde. Mais dans ce moment de rire, j’ai repris le contrôle.
La vie après les TOCs
Aujourd’hui, je peux dire que les TOCs ne sont plus le centre de ma vie. Ils sont là, en arrière-plan, mais ils ne dictent plus mes journées. Je ne suis plus cette personne qui doit vérifier la lumière dix fois avant de partir. Je suis libre de mes mouvements, libre de mes pensées. Et c’est une sensation incroyable.
C’est comme si, après des années de pluie, le soleil était enfin revenu. Et vous savez quoi ? Ce soleil, je compte bien le garder. Parce que la vie sans TOCs, c’est un peu comme marcher pieds nus sur la plage : ça fait du bien, c’est léger, et surtout... c’est libre.
Alors, si vous luttez contre ces petites (ou grandes) habitudes, croyez-moi, il y a de la lumière au bout du tunnel. Pas besoin de la vérifier, elle est vraiment là !
C'est quoi les Tocs?
Les troubles obsessionnels-compulsifs (TOC) sont des troubles mentaux caractérisés par des obsessions et des compulsions.
Les compulsions sont également variées,:
- le lavage excessif des mains
- la vérification répétée,
- le comptage,
- l'organisation,
- d'autres comportements répétitifs.
Quels TOCS?
Voici quelques exemples de TOC sévères ou extrêmes qui peuvent affecter la vie quotidienne d'une personne :
-
TOC de vérification : les obsessions de vérification peuvent entraîner des comportements compulsifs de vérification répétés, comme vérifier plusieurs fois si les portes sont verrouillées, les appareils sont éteints ou les robinets sont fermés.
-
TOC religieux : les obsessions religieuses peuvent conduire à des rituels religieux compulsifs excessifs, comme des prières répétées, des confessions constantes ou des actes rituels excessifs.
-
TOC de collection compulsive : les obsessions de collection compulsive peuvent amener une personne à accumuler en excès des objets, des journaux ou des animaux, ce qui peut entraîner des conditions de vie insalubres.
Quelles sont les conséquences des TOC?
Les TOC peuvent avoir un impact significatif sur la vie quotidienne et le bien-être d'une personne.
Les obsessions causent:
- de l'anxiété,
- de l'inconfort
- de la détresse,
Les compulsions peuvent prendre beaucoup de temps et interférer avec le fonctionnement quotidien.
Les conséquences des TOC peuvent inclure:
- l'altération des relations,
- des difficultés professionnelles,
- des problèmes de santé mentale,
- une diminution de la qualité de vie.
Que faire si vous souffrez de TOC?
Si vous souffrez de TOC, consultez un psychiatre ou un psychologue spécialisé dans le traitement des TOC.
Les traitements efficaces:
La thérapie cognitivo-comportementale (TCC)
dans certains cas, des médicaments, peuvent aider à gérer les symptômes.
Une prise en charge précoce est essentielle pour améliorer la qualité de vie et réduire les conséquences des TOC.
Comment j'ai guéri de mes tocs?
Guillaume, 48 ans, nous raconte comment il a enfin guéri de ses tocs...
"Après avoir trainé mes tocs de comptage et d'hygiène pendant des années avec des améliorations et des dégradations, je vous donne quelques conseils qui m'ont aidé à gérer mes TOC en complément du traitement professionnel que j'avais entrepris:
-
Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : j'avais commencé ce traitement de première intention pour les TOC.
- Éducation : j'ai tout lu, tout regardé sur les TOC, pour mieux comprendre ce que j'avais.
-
Mon journal : j'ai tenu un journal pour prendre le contrôle de mes obsessions et mes compulsions. ça me faisait rire ou pleurer mais au moins, cela peut aider votre thérapeute à mieux comprendre vos pensées et comportements.
-
Gardez espoir!"
La TCC et, dans certains cas, les médicaments, ont un taux de réussite élevé dans le traitement des TOC, et le traitement précoce peut améliorer la qualité de vie.
J'ai guéri des TOC : Mon parcours et les méthodes qui ont fonctionné
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) peuvent transformer la vie quotidienne en un véritable défi.
La TCC et, dans certains cas, les médicaments, ont un taux de réussite élevé dans le traitement des TOC, et le traitement précoce peut améliorer la qualité de vie.
J'ai guéri des TOC : Mon parcours et les méthodes qui ont fonctionné
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) peuvent transformer la vie quotidienne en un véritable défi.Cependant, une prise en charge professionnelle est souvent plus efficace face à de grandes anxiétés .
Qui sont les spécialistes des traitements ?
Les spécialistes des traitements des TOCs incluent les psychologues cliniciens, les psychiatres, et les thérapeutes spécialisés en TCC
La phobie d'impulsion et l'anxiété sociale peuvent également aggraver les symptômes des TOCs.
Les TOCs sont une forme de maladie psychiatrique.
Il faut prendre la maladie au sérieux selon la gravité des TOCs chez le patient..
Comment soigner les pensées intrusives ?
Comment soigner les pensées intrusives ?
Les actions répétitives que les personnes atteintes de TOCs sentent qu'elles doivent faire se mesurent selon la compulsion de Yale qui fait référence à l'échelle de Yale-Brown utilisée pour évaluer la sévérité des compulsions.
Si vous ou un proche souffrez de TOC, je vous encourage à faire des recherches sur internet, chercher des traitements appropriés et à ne pas perdre espoir. Chaque petit pas vers la guérison est une victoire en soi.
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