
Repiquer du persil porte malheur?
Est-ce que planter du persil porte malheur ?
Oui, c’est une vieille croyance. On dit que le persil porte malheur s’il est semé par une femme mariée… mais rien de prouvé ! En réalité, c’est juste une superstition populaire transmise avec humour.
Est-ce qu'on peut repiquer le persil ?
Oui, sans souci ! Vous pouvez repiquer le persil dans un pot ou en pleine terre. Il aime les coins mi-ombragés et un sol léger. L’important : l’arroser souvent et lui laisser de l’espace.
Est-ce que le persil porte chance ?
Pour certains, oui ! Dans certaines cultures, le persil est vu comme une herbe de purification et de chance. On en met dans la maison pour chasser les mauvaises énergies.
Que ne faut-il pas planter à côté du persil ?
Le persil n’aime pas trop les laitues ni les céleris. Ils pompent les mêmes nutriments et ne font pas bon ménage dans le jardin. Mieux vaut l’éloigner aussi des carottes.
Est-ce que le persil repousse d'une année sur l'autre ?
Il peut oui, si l’hiver n’est pas trop rude. Mais souvent, on le replante chaque année. C’est une bisannuelle qui monte en graine la deuxième année.
Peut-on replanter des tiges de persil ?
Pas vraiment. Il vaut mieux semer ou repiquer une motte avec racines. Les tiges seules fanent rapidement.
Comment multiplier le persil ?
Par semis ! On sème directement en pleine terre ou en pot. Il faut juste un peu de patience : il met du temps à sortir !
Est-il possible de transplanter du persil ?
Oui, mais avec douceur ! Le persil déteste qu’on le dérange. Arrosez bien avant et après le transfert.
Peut-on diviser les plants de persil ?
Ce n’est pas conseillé. Mieux vaut le laisser tranquille et semer de nouveaux plants si besoin.
Porte-malheur ou simple superstition ?
Si vous avez déjà mis les mains dans la terre pour cultiver votre propre jardin, il y a de grandes chances que vous ayez entendu ce vieil avertissement : "Ne repique jamais du persil, ça porte malheur !" Cette croyance, transmise de génération en génération, semble aussi vieille que la plante elle-même. Mais d'où vient cette superstition ? Pourquoi ce simple geste de repiquer du persil serait-il si redouté, alors que d'autres plantes ne semblent pas poser problème ?
Un souvenir d'enfance : la mise en garde de ma grand-mère
Je me souviens d'un après-midi d'été dans le potager de ma grand-mère. Nous étions en train de planter des légumes, et je lui avais demandé si je pouvais déplacer un pied de persil qui avait poussé au mauvais endroit. Sans même lever les yeux, elle m'avait lancé avec un ton sérieux que je ne lui connaissais pas : "Ne touche jamais au persil, on ne le repique pas. Ça porte malheur !"
Je n'avais jamais vu ma grand-mère aussi formelle à propos d'une plante, et cela m'a marqué. Depuis ce jour, chaque fois que je voyais du persil dans un jardin, je ne pouvais m'empêcher de penser à cet avertissement. Mais pourquoi le persil ? Pourquoi ce geste précis de le repiquer ? Cette question m'est restée en tête pendant des années, jusqu'à ce que je décide de creuser un peu plus pour comprendre d'où venait cette étrange superstition.
Le persil, une herbe entourée de mystère
Le persil (Petroselinum crispum) est une plante utilisée depuis des milliers d'années, aussi bien en cuisine que pour ses propriétés médicinales . Les Grecs et les Romains l'utilisent déjà pour honorer les morts lors des funérailles. Cette association avec la mort et le deuil a probablement contribué à l'apparition de superstitions autour de cette herbe.
En Europe, au Moyen Âge, le persil était également lié à la sorcellerie . On pensait que cette plante avait des pouvoirs magiques et qu'elle pouvait attirer ou repousser les esprits . Certaines sorcières l'utilisaient dans leurs potions, tandis que d'autres plantaient du persil autour de leur maison pour se protéger des malédictions . C'est dans ce contexte que la superstition selon laquelle repiquer du persil serait dangereux a pu voir le jour.
Les racines profondes de cette herbe, cachées dans la terre, symbolisaient une sorte de lien mystérieux entre le monde des vivants et celui des morts . En les déracinant pour les déplacer, on craignait de perturber cet équilibre fragile et de déclencher des malheurs.
Pourquoi repiquer du persil porterait-il malheur ?
La superstition qui entoure le repiquage du persil semble donc être liée à cette idée de lien avec l’au-delà. Déplacer cette plante, avec ses racines délicates et complexes, perturberait un équilibre sacré et pourrait, selon la croyance, ouvrir la porte à des malheurs ou des mauvaises énergies.
Je me souviens d’un voisin de ma grand-mère, un homme un peu superstitieux, qui avait décidé de repiquer du persil dans son jardin, malgré les avertissements de sa femme. Peu de temps après, il a commencé à avoir une série de petites malchances : une fuite dans sa toiture, des factures imprévues, et même une blessure au pied en bricolant. Pour lui, ces incidents n’étaient pas de simples coïncidences. "Je le savais," m’avait-il confié avec un air désolé, "mais j’ai voulu faire à ma manière, et voilà le résultat."
Bien sûr, on pourrait dire que ce ne sont que des hasards, mais dans l'esprit de ce voisin, ces petits accidents étaient directement liés à son geste de repiquage. Cela montrait à quel point cette vieille superstition pouvait encore influencer les gens, même de nos jours.
Une plante capricieuse
Le persil est également connu pour être une plante difficile à cultiver. Il est souvent lent à germer, ce qui a contribué à sa réputation de plante capricieuse. Quand on le repique, ses racines fines et fragiles peuvent ne pas supporter le changement de sol, et il arrive souvent qu'il ne reprenne pas.
Cette difficulté à pousser après un repiquage a sans doute renforcé l’idée que cette plante ne supporte pas d’être déplacée et qu’elle est "maudite" de ce point de vue. Il suffit qu’un jardinier repique son persil et qu’il ne survive pas pour que la superstition prenne le dessus. "C’est un mauvais signe", dira-t-on alors.
Repiquer du persil : des histoires et des croyances
Dans certaines régions de France, on va plus loin en affirmant que repiquer du persil pourrait attirer la mort dans la maison. Cette idée repose sur la croyance que toucher à cette plante serait comme déranger un lien invisible entre la vie et la mort. Je me souviens d’une conversation avec une jardinière passionnée, qui m’avait dit : "On ne joue pas avec le persil. Si tu le laisses tranquille, il te le rendra bien."
Je l'avais écoutée avec curiosité. Elle m'avait même raconté que certains jardiniers refusaient d’approcher cette plante avec des outils tranchants, par crainte de couper ce lien fragile. Cette crainte ancestrale traverse encore les générations, même si aujourd’hui, beaucoup considèrent ces histoires comme des superstitions sans fondement.
Comment éviter le "malheur" en cultivant du persil ?
Pour ceux qui préfèrent éviter les risques (après tout, pourquoi tenter le diable ?), il existe des solutions pour cultiver du persil sans jamais avoir à le repiquer. La clé réside dans la planification : dès le départ, choisissez un endroit bien ensoleillé et suffisamment spacieux pour que le persil puisse pousser sans être dérangé.
Dans certaines cultures, on recommande aussi de planter du persil à des dates précises pour éviter les malédictions. Par exemple, le jour de la Saint-Pierre (le 29 juin) serait particulièrement propice à la plantation, car il porterait chance et éloignerait les mauvaises énergies. Une autre astuce consiste à offrir un petit bouquet de persil à un voisin avant de le planter, comme pour partager la chance et annuler tout mauvais présage.
Et si on doit vraiment repiquer du persil ?
Il peut arriver qu’on soit forcé de repiquer du persil, malgré les superstitions. Que faire dans ce cas ? Certains jardiniers superstitieux conseillent de faire un rituel pour annuler la malchance. Cela peut être aussi simple que de murmurer une petite prière en remerciant la terre et en demandant à la plante de bien s’enraciner.
Je me souviens d’une amie qui avait repiqué du persil presque par accident. Elle m’avait raconté qu’elle s’était empressée d’allumer une bougie et de faire un vœu pour que tout se passe bien. "Je ne suis pas vraiment superstitieuse," m’avait-elle dit en riant, "mais on ne sait jamais, mieux vaut prévenir que guérir !"
Conclusion : superstition ou simple prudence ?
Alors, repiquer du persil est-il vraiment un acte à éviter, ou est-ce juste une vieille croyance sans fondement ? Difficile à dire. Pour certains, il est plus sage de respecter les traditions et de laisser le persil où il pousse. Pour d'autres, il ne s’agit que de superstitions sans réelle importance.
Ce qui est certain, c'est que le persil , cette herbe si simple en apparence, est entouré de mystères et de croyances qui ont traversé les âges. Que vous croyiez ou non à ces histoires, il y a quelque chose d'un peu magique dans le fait de voir une simple plante de jardin transformer l'atmosphère d'une pièce ou d'un potager. Peut-être qu'au fond, le persil n'est pas simplement une herbe aromatique, mais un rappel de la manière dont les histoires et les croyances anciennes continuent de jouer un rôle dans nos vies.
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