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Article: Comment j'ai guéri de la rectocolite hémorragique: mon parcours

Comment j'ai guéri de la rectocolite hémorragique: mon parcours

Comment j'ai guéri de la rectocolite hémorragique: mon parcours

Témoignage de Simon, 34 ans, pompier à Lyon

"Imaginez être coincé dans un ascenseur d’émotions. Une seconde, tout va bien, et l’instant d’après, c’est la panique. C’était moi avec la rectocolite hémorragique. Un joyeux chaos intestinal, vous dites ? Non, c’était une vraie tempête à l’intérieur. Mais spoiler alert. J’ai trouvé la sortie de cet ascenseur fou !

Les premières secousses…

Tout a commencé par des symptômes un peu « bof ». Genre : ça pique un peu, ça tire un peu. Mais rien de dramatique. Puis, boum, la tempête ! Douleurs intenses, fatigue écrasante, et des passages aux toilettes dignes d’un marathon. Vous connaissez ce genre de journées où même Netflix ne suffit pas ?

Le diagnostic est tombé comme un pavé dans une flaque. « Rectocolite hémorragique ». J’avais un nom à mettre sur ce bazar. Merci, mais non merci, hein. Je ne l’avais pas commandé, celui-là.

Et si on essayait tout ?

Le premier truc que j’ai fait ? Fouiller Internet. Comme tout le monde, non ? Régime miracle, tisanes magiques, yoga en apesanteur… Je voulais tout tester. Et j’ai testé ! Parfois avec des résultats, parfois pas. Mais chaque tentative m’apprenait un truc.

J’ai compris qu’il fallait arrêter de chercher une baguette magique. Il fallait une stratégie. Et surtout, il fallait que j’écoute mon corps. Pas juste entendre. Mais vraiment écouter. Genre, « Ok, tu n’aimes pas le lactose ? Je comprends. On coupe ! »

Les montagnes russes des émotions

Un jour, je me sentais super bien. Genre, je pouvais conquérir le monde ! Le lendemain, paf, retour à la case départ. Vous voyez ces jeux où on avance de trois cases mais on recule de cinq ? C’était un peu ça. Mais j’ai appris à apprécier les petites victoires. Un repas sans douleur ? Yes ! Une nuit complète de sommeil ? Jackpot !

Parfois, j’avais l’impression que mon corps me faisait un test surprise. Mais avec du recul, j’ai compris que chaque défi me rendait plus fort. Une sorte d’entraînement de guerrier intestinal.

L’équipe gagnante

Un jour, j’ai réalisé un truc dingue. Je n’étais pas seul. Mon médecin, une perle rare, était comme un coach de vie pour mon ventre. J’ai aussi trouvé des groupes de soutien en ligne. Imaginez un groupe de super-héros, mais pour les intestins. On partageait des astuces, des recettes. Et surtout beaucoup de rires.

Et puis, il y avait ma famille. Toujours là, même dans les moments « pas très glamour ». Ils m’ont appris une chose importante : c’est ok de demander de l’aide. Parfois, on veut être un super-héros, mais même les super-héros ont des alliés.

Le pouvoir de l’alimentation

Alors, parlons bouffe. Parce que soyons honnêtes, c’est un sujet crucial. J’ai fait la paix avec mes assiettes. Fini les repas à l’aveugle. Maintenant, chaque bouchée compte.

J’ai adopté un régime qui me convenait vraiment. Des aliments doux pour mes intestins, mais riches en goût. Et oui, ça veut dire dire adieu à certains plaisirs coupables. Mais honnêtement ? Avoir une énergie retrouvée, ça n’a pas de prix !

Le mental, un super-pouvoir sous-estimé

J’avais entendu dire que l’esprit joue un rôle énorme. Mais c’est vrai. Quand j’étais stressé, mon ventre criait au scandale. Alors, j’ai appris à me calmer. La méditation, la respiration. Et même juste une balade tranquille, ça fait des merveilles.

J’ai aussi travaillé sur ma façon de voir les choses. Plutôt que de voir cette maladie comme un ennemi...je l’ai vue comme un professeur. Et quel professeur exigeant ! Mais vous savez quoi ? J’ai appris des leçons que je n’aurais jamais apprises autrement.

Les petits bonheurs

Au final, c’est quoi la guérison ? Ce n’est pas juste une absence de symptômes. C’est retrouver des petits plaisirs. Comme rire avec des amis sans s’inquiéter. Comme profiter d’un repas sans peur.

Chaque jour, j’essaie de me rappeler que la vie est pleine de belles choses. Même si parfois, il faut creuser un peu pour les trouver. Mais honnêtement ? Ça vaut le coup.

Une nouvelle page

Aujourd’hui, je peux dire que je vais bien. Pas juste « ok ». Non, vraiment bien. Je sais que chaque jour est un cadeau. Et même si mon ventre décide de me tester encore parfois. Je suis prêt.

Alors, si vous traversez une tempête similaire, accrochez-vous. Vous êtes plus fort que vous ne le pensez. Et n’oubliez pas. Chaque petit pas compte. Chaque sourire, chaque victoire, c’est déjà ça.

La rectocolite hémorragique n’a pas gagné. Et vous non plus, vous ne laisserez pas tomber. "

Qu'est-ce qui déclenche une crise de rectocolite hémorragique ?

Les crises de RCH, c’est un peu comme des orages : imprévisibles, parfois violents, et souvent liés à plusieurs facteurs. En voici quelques déclencheurs courants.

  • Stress. Quand on est stressé, notre ventre peut devenir un vrai volcan. Le stress chronique, surtout, met tout le système sous tension.
  • Alimentation. Certains aliments sont comme des petites bombes pour les intestins. Les produits laitiers, les épices trop fortes, ou encore les plats industriels peuvent causer des dégâts.
  • Infections. Une petite infection intestinale peut semer une vraie pagaille. La flore se déséquilibre, et là, bonjour les symptômes.
  • Médicaments. Des anti-inflammatoires comme l’ibuprofène peuvent irriter encore plus la muqueuse. À éviter, donc.
  • Changements hormonaux. Les hormones jouent aussi les trouble-fêtes, surtout pendant les cycles menstruels ou la grossesse.
  • Tabac. Paradoxalement, fumer peut réduire les symptômes chez certains. Mais entre nous, ce n’est pas une raison pour commencer ou reprendre.

Quelle tisane pour la RCH ?

Certaines tisanes peuvent apaiser les symptômes ou favoriser la digestion.

  1. Camomille. Antispasmodique et anti-inflammatoire, elle calme les crampes et réduit l'inflammation.
  2. Fenouil. Aide à réduire les ballonnements et améliore la digestion.
  3. Mélisse. Apaise les troubles digestifs et favorise la relaxation.
  4. Ortie. Riche en minéraux, elle soutient la régénération et peut apaiser l'inflammation.
  5. Curcuma (infusion avec poivre). Propriétés anti-inflammatoires intéressantes pour les muqueuses intestinales.

Astuce. Évitez les tisanes trop chaudes ou contenant de la menthe (irritante pour certains).


Comment stopper une RCH ?

La gestion d'une poussée demande une approche globale.

  1. Traitement médical 

    • Corticoïdes. Pour réduire rapidement l'inflammation.
    • Médicaments aminosalicylés (5-ASA). Comme la mésalazine, pour calmer et prévenir les crises.
    • Immunomodulateurs ou biologiques. En cas de poussées sévères ou chroniques.
  2. Repos intestinal 

    • Consommer des aliments faciles à digérer (bouillons, purées, compotes).
    • Parfois, une alimentation parentérale est nécessaire (sur décision médicale).
  3. Hydratation. Compensez les pertes en buvant des électrolytes.

  4. Techniques de gestion du stress. La méditation, la sophrologie ou même des exercices de respiration peuvent apaiser.

  5. Consultation. Toujours consulter un gastro-entérologue pour ajuster votre traitement en cas de crise.


Quel régime alimentaire en cas de rectocolite hémorragique ?

Un régime spécifique peut aider à réduire les symptômes. Voici les bases.

  1. Favorisez 

    • Aliments doux. Riz blanc, bananes mûres, purée de carottes, pommes cuites.
    • Protéines maigres. Poulet, poisson blanc, œufs durs.
    • Graisses saines. Huile d'olive ou de coco en petites quantités.
    • Probiotiques naturels. Yaourt sans lactose, kéfir, ou miso.
  2. Limitez 

    • Lactose. Le lait et certains fromages peuvent être irritants.
    • Fibres insolubles. Privilégiez les légumes cuits (épluchés) et évitez les crudités.
    • Épices. Évitez piments, curry, ou poivre.
    • Sucres raffinés. Ils peuvent fermenter et causer des ballonnements.
  3. Hydratation. Buvez beaucoup d'eau et de bouillons pour compenser les pertes.

  4. Surveillance personnalisée. Chaque patient est différent. Tenez un journal alimentaire pour repérer ce qui vous convient.

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