
Comment éviter le bas astral : comprendre, apaiser, se protéger
On entend souvent parler du bas astral comme d’un “endroit” chargé d’énergies lourdes, de peurs ou de pensées négatives. En réalité, ce concept est surtout une manière de décrire des états émotionnels et vibratoires bas, où l’on se sent fatigué, vidé, oppressé ou trop perméable aux ambiances pesantes. Alors, comment éviter d'y plonger ? Comment rester dans une énergie plus stable et lumineuse, même dans un quotidien parfois demandant ? Voici un guide simple, humain et sans dramatisation.
Qu’est-ce que le bas astral, concrètement ?
Dans les traditions ésotériques, le bas astral représente les zones où se concentrent :
- les peurs,
- les pensées lourdes,
- le stress,
- les émotions non digérées,
- les résidus énergétiques des lieux ou des personnes.
On n’est pas “aspiré” dans le bas astral : on y glisse quand nos ressources sont basses, quand on manque de discernement, de repos ou d’ancrage. Ce n’est pas un monde séparé, mais plutôt un état intérieur fragile.
Comment éviter le bas astral au quotidien ?
Voici des gestes simples mais puissants.
1. Cultiver un ancrage régulier
Le bas astral touche souvent les personnes “dans la tête”, hyper-sensibles, ou épuisées. S’ancrer, c’est revenir au corps.
- marcher lentement, pieds au sol, conscientes de chaque pas ;
- respirer profondément (inspirer 4 sec – expirer 6 sec) ;
- s’étirer, boire de l’eau, se reconnecter aux sensations ;
- prendre quelques minutes pour “descendre dans le ventre”.
Plus on est ancré, moins on se laisse happer.
2. Repérer ce qui fait baisser votre vibration
Le bas astral n’arrive pas “sans raison”. Quelques déclencheurs courants :
- manque de sommeil,
- stress prolongé,
- relations toxiques,
- ambiance de travail lourde,
- scrolling excessif,
- rancœur, jalousie, culpabilité.
Les repérer, c’est déjà s’en libérer.
3. S’entourer d’espaces propres (énergétiquement et matériellement)
Les lieux saturés (en objets, en tensions, en souvenirs lourds) amplifient les émotions basses. Aérez, rangez, simplifiez. Cela allège naturellement l’esprit.
4. Poser des limites claires
On glisse dans le bas astral quand on se laisse pomper
- par des personnes qui déchargent tout sur vous,
- par un entourage négatif,
- par un travail qui dépasse vos limites,
- par des conflits non résolus.
Dire “non”, c’est dire “oui” à votre énergie vitale.
5. Nourrir la lumière : gratitude, rituels, intentions
Vous n’avez pas besoin d’être “parfaitement positif”. La lumière se cultive en douceur :
- un cahier de gratitude simple,
- une bougie allumée en conscience,
- une prière, si c’est dans votre spiritualité,
- une méditation courte,
- un moment dans la nature.
Ce sont de petites actions, mais elles changent tout.
Les signes que vous vous rapprochez du bas astral
C’est subtil au début, mais on reconnaît certains signaux :
- épuisement sans raison,
- sensations d’être “vidé”,
- irritabilité, émotions explosives,
- ruminations, pensées sombres,
- sommeil chaotique, cauchemars,
- hypersensibilité aux ambiances.
Ce ne sont pas des “attaques astrales”, mais votre énergie qui vous appelle à l’aide.
Comment remonter quand on sent qu’on glisse ?
1. Revenir au corps
Le bas astral touche surtout les personnes “dans le mental”. Respiration, ancrage, marche lente : ce sont les antidotes immédiats.
2. Parler à quelqu’un de confiance
Rien ne remonte plus vite que le fait d’être entendu sans jugement.
3. Faire une pause numérique
Les réseaux renforcent les émotions basses. Une pause de 24 h suffit parfois à retrouver la clarté.
4. Purifier l’espace (à votre manière)
Peu importe la méthode : ouvrir les fenêtres, mettre une musique douce, ranger, passer un peu d’encens, installer une plante.
5. Manger chaud et simple
Les aliments lourds ou sucrés accentuent les fluctuations émotionnelles. Un repas chaud ré-ancre.
6. Dormir, même 30 minutes
Une micro-sieste remet souvent les compteurs émotionnels à zéro.
Les mythes à déconstruire sur le bas astral
“Je suis attaqué(e) par des énergies négatives.”
95 % du temps, il s’agit :
- d’épuisement émotionnel,
- d’anxiété,
- d’hypersensibilité,
- d’un mental saturé.
“Je suis trop fragile.”
Être sensible = être réceptif. Ce n’est pas de la fragilité. C’est un atout, quand il est bien géré.
“Le bas astral peut m’atteindre malgré moi.”
Non. Vous gardez toujours du pouvoir sur vos états intérieurs.
Quelles pratiques spirituelles aident vraiment ?
Pas besoin de rituels compliqués. Les pratiques suivantes sont douces, accessibles et efficaces.
1. Méditation centrée sur le souffle
Très utile pour diminuer les pensées lourdes.
2. Prières, intentions, mantra
Ce sont des ancres internes puissantes.
3. Visualisation de lumière
Imaginer une lumière autour de soi aide à recréer un espace intérieur stable.
4. Rituels de protection symboliques
Pierre d’ancrage, sel, encens… non pas comme magie mais comme rituels psychologiques.
Y a-t-il des périodes plus propices au bas astral ?
Oui, certaines périodes de la vie — personnelles ou collectives — rendent plus vulnérable aux énergies basses ou aux états émotionnels lourds. Il ne s’agit pas d’un “danger extérieur”, mais plutôt de moments où notre propre énergie est plus fragile, plus fine, plus perméable.
1. Les périodes de fatigue ou de surcharge mentale
Quand le corps manque de sommeil ou que l’esprit tourne trop vite, on perd naturellement en stabilité émotionnelle. La moindre contrariété pèse plus lourd. On devient plus sensible aux ambiances, aux paroles, aux tensions.
- manque de sommeil,
- travail intense,
- charge mentale élevée.
C’est l’une des portes d’entrée les plus fréquentes vers des états “bas astral”.
2. Les transitions émotionnelles
Certaines périodes bouleversent l’équilibre énergétique :
- rupture,
- deuil,
- changement de travail,
- rupture amicale ou familiale,
- mutation ou déménagement.
Le mental est alors plus ouvert, plus vulnérable, parfois “sans repère temporaire”. On ressent davantage la lourdeur des émotions.
3. Les périodes de solitude intérieure
Ce ne sont pas les moments où l’on est seul physiquement, mais les moments où l’on se sent isolé intérieurement. Le bas astral apparaît alors comme un reflet du vide que l’on ressent.
4. Les cycles saisonniers
Sans tomber dans le mystique, il est vrai que les saisons influencent l’humeur :
- Automne : baisse de lumière → baisse d’énergie, introspection profonde.
- Hiver : fatigue, besoin de repli, émotions plus denses.
- Printemps : montée émotionnelle parfois chaotique.
- Été : agitation, excès, difficulté à se poser.
Ces variations peuvent amplifier les hauts comme les bas.
5. Les périodes “d’ouverture” spirituelle
Quand on commence un travail intérieur, une thérapie, une méditation profonde ou un chemin spirituel, on devient plus conscient de ses émotions… donc plus sensible aux fluctuations. Cela ne veut pas dire que l’on attire le bas astral : cela veut dire que l’on voit plus clairement ce qui était déjà là.
6. Les moments de stress collectif
Les périodes de crise (actualités anxiogènes, tensions sociales, événements mondiaux) peuvent peser sur l’inconscient collectif. On ressent alors “plus lourd” sans savoir pourquoi.
Résumé
Le bas astral est surtout lié à notre propre état énergétique. Il devient plus présent quand :
- nous sommes fatigués,
- nous traversons une transition,
- nous nous sentons seuls intérieurement,
- nos défenses émotionnelles sont basses.
L’important n’est pas d’avoir peur de ces périodes, mais de les reconnaître pour mieux se protéger : repos, ancrage, hygiène émotionnelle, limites, lumière intérieure.
FAQ : les questions que tout le monde se pose sur le bas astral
Est-ce que le bas astral est un “lieu” ?
Non. C’est surtout un état vibratoire, émotionnel ou mental.
Est-ce qu’on peut attirer le bas astral ?
On attire surtout ce que l’on nourrit : fatigue, stress, pensées sombres. Rien d’extérieur ne “s’accroche” sans terrain intérieur affaibli.
Est-ce dangereux ?
Pas au sens surnaturel. Mais rester trop longtemps dans des émotions lourdes peut fatiguer le mental.
Comment savoir si je suis protégé(e) ?
Si vous êtes ancré, reposé, lucide émotionnellement, vous l’êtes déjà.
Pourquoi certaines personnes y glissent plus vite ?
Hypersensibilité, empathie forte, traumatismes non résolus, manque de limites personnelles.
Est-ce qu’un nettoyage énergétique suffit ?
Parfois, ça aide. Mais le plus puissant reste : sommeil, limites, respiration, écoute émotionnelle.
Est-ce que les entités existent vraiment ?
Chaque tradition a sa lecture. Mais en pratique, l’essentiel est votre état émotionnel. Une personne équilibrée ne ressentira jamais d’oppression “astrale”.
La peur attire-t-elle le bas astral ?
La peur fragilise, mais elle n’“attire” rien de mauvais. Elle signale juste un besoin de réassurance.
Peut-on aider quelqu’un qui semble affecté ?
Oui : présence calme, écoute, repas chaud, aération du lieu, douceur.
Est-ce que la spiritualité protège ?
La spiritualité apaise et éclaire. Mais la meilleure protection reste l’hygiène émotionnelle.
Quels sont les signes d’une aura faible ?
Une “aura faible” n’est pas un diagnostic médical : c’est une manière symbolique de décrire un état d’énergie bas. Voici les signes les plus courants :
- fatigue récurrente, même après le repos ;
- sensibilité accrue aux ambiances ou aux émotions des autres ;
- baisse de motivation, sensation d’être “à vide” ;
- tendance aux pensées lourdes ou pessimistes ;
- difficulté à se concentrer ;
- impression d’être “désaligné” ou dispersé ;
- maux de tête légers ou tension mentale.
Rien de mystique : ce sont souvent les signes d’un manque d’ancrage, d’un surplus de stress ou d’une fatigue émotionnelle.
Quels sont les symptômes d’un voyage astral ?
Dans les traditions spirituelles, le “voyage astral” correspond à une expérience de dissociation douce entre le corps et la conscience. Voici les sensations souvent décrites :
- vibrations dans le corps avant l’endormissement ;
- impression de flotter ou de sortir légèrement de soi ;
- bruit interne (bourdonnements, sons vibrants) ;
- rêves extrêmement lucides ;
- paralysie du sommeil accompagnée de calme ;
- sensation de revenir “brusquement” dans le corps.
Beaucoup d’expériences attribuées au voyage astral peuvent aussi s’expliquer par la neurophysiologie du sommeil.
Que sont les entités astrales ?
Selon l’ésotérisme, les “entités astrales” désignent des formes d’énergie reliées aux émotions humaines ou à l’inconscient collectif. Elles ne sont pas forcément “des êtres” : dans la plupart des traditions modernes, il s’agit plutôt :
- d’empreintes émotionnelles ;
- de projections mentales ;
- de symboles de peurs ou de tensions psychiques.
Dans une lecture psychologique, elles représentent surtout les zones de notre psychisme que l’on n’a pas encore apaisées.
Qu’est-ce qui provoque une aura faible ?
L’aura symbolise notre état vital. Elle diminue quand nos ressources internes baissent :
- manque de sommeil ;
- stress prolongé ;
- relations toxiques ;
- émotions non digérées ;
- alimentation pauvre ou irrégulière ;
- isolement affectif ;
- épuisement mental.
C’est toujours multifactoriel : corps, mental, émotions, environnement.
Comment rendre son aura puissante ?
Il n’y a rien de magique : renforcer son “aura” revient à renforcer son équilibre intérieur.
- Ancrage : marche, respiration lente, contact avec le sol.
- Limites : dire non, éviter les relations épuisantes.
- Repos : sommeil réparateur + temps pour soi.
- Nettoyage émotionnel : exprimer ce qu’on retient.
- Gratitude : recentrer l’esprit.
- Lumière : exposer son corps au soleil le matin.
- Hydratation et alimentation chaude.
Une aura puissante est une personne qui se connaît, se respecte et s’accorde du temps.
Quel signe du zodiaque possède une aura puissante ?
Chaque signe a une forme d’aura différente selon l’astrologie :
- Lion : aura solaire, présence naturelle.
- Scorpion : aura magnétique et intense.
- Verseau : aura expansive et originale.
- Poissons : aura intuitive et sensible.
Aucun signe n’est “supérieur” : l’aura dépend bien plus du vécu personnel que de la date de naissance.
Comment se protéger des énergies négatives des autres ?
Quelques gestes simples protègent plus efficacement que des rituels complexes :
- Mettre des limites claires dans les relations.
- Respirer profondément en présence d'une ambiance lourde.
- S’ancrer (poser les pieds au sol, calmer le mental).
- Prendre du recul : ce que l’autre ressent ne vous appartient pas.
- Se recharger en nature, sous la lumière du jour.
La meilleure protection reste un état intérieur stable.
Que porter pour se protéger du mauvais œil ?
Dans les traditions méditerranéennes et orientales, certains symboles sont portés comme amulettes :
- œil bleu nazar (contre le mauvais œil),
- main de Fatma / khamsa,
- œil grec,
- pierre de turquoise,
- obsidienne (protection émotionnelle),
- œil de tigre (ancrage + bouclier symbolique).
L’efficacité est surtout psychologique : ces objets renforcent l’intention, la confiance et la présence.
Quelle matière protège des radiations ?
Sur un plan scientifique, seules certaines matières protègent réellement des radiations :
- le plomb : utilisé en radiologie ;
- l’aluminium : protège partiellement ;
- certains polymères et composites.
Aucune pierre ni amulette n’a la capacité physique de bloquer les radiations. Elles agissent uniquement sur le plan symbolique ou émotionnel.
Comment puis-je protéger mon aura ?
Protéger son aura revient à protéger son espace intérieur. Voici les pratiques les plus douces et efficaces :
- Hydrater et nourrir le corps (une aura faible commence souvent dans le corps).
- Tenir un journal pour libérer les émotions retenues.
- Réduire l’exposition aux conflits ou au stress inutile.
- Respirer profondément avant de répondre à quelqu’un.
- Méditer sur la lumière, la gratitude ou l’ancrage.
- Marcher chaque jour, même 10 minutes.
- Alléger son espace : ranger, aérer, simplifier.
La vraie protection énergétique n’est pas extérieure : elle se construit dans vos habitudes émotionnelles et corporelles.
Eviter le bas astral, c’est prendre soin de soi
Le bas astral n’est pas un danger extérieur. C’est un rappel, une invitation : ralentir, respirer, trier, se recentrer, redonner du calme aux pensées. Quand on apprend à écouter ses limites, à s’ancrer, à se respecter, on se tient naturellement à distance de ces zones basses.
Préservez votre énergie, votre sommeil, vos émotions, vos limites : c’est la véritable lumière.


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